Parenthèses nocturnes

Tu es debout dans le noir

Tes larmes roulent et mouillent

Je devine ton désespoir

Sur ta tête de fripouille

Moi, il me reste à peine

que quelques heures pour dormir
Mais je ne suis pas certaine
que mes cernes vont t’attendrir

C’est une tradition certaine

Que la nuit, il faut dormir

Et non ce n’est pas la peine

D’essayer d’me faire fléchir

Tu vas réveiller ta sœur !

Les étoiles veillent sur toi

Tu ne dois pas avoir peur

Car l’une d’elle, c’est mon papa

Ne m’regarde pas comme ça

Tes yeux mouillés font tomber

Et font voler en éclat

Mes résolutions passées

Allez d’accord t’as gagné

Viens avec moi te coucher

Je ne peux pas supporter

De te voir ainsi pleurer

Ah voilà que tu rigoles

Tu m’as eue encore une fois

Je le sens sur mon épaule

Ton tout petit cœur en joie

Là dans mes bras tu t’apaises

Et toi, tu t’endors enfin

Mes nuits entre parenthèses

Auront-elles un jour une fin ?

 

5 commentaires

  1. Bon bah voilà, j’ai encore pas vu tes articles, ggggrrrr !!!!! Tu es sur Hellocoton ? Facebook c’est vraiment pas fiable… 😒 Je vais aller rattraper mon retard ! Très mignon ce petit poème en tout cas ! Je compatis, j’ai moi aussi des nuits bien hachées avec number two…

    • Oui je suis sur Hellocoton ! tu peux t’abonner par mail aussi, ce sera plus simple si tu veux me suivre plus facilement. Désolée pour tes nuits….mais c’est vrai qu’avec toutes ces heures de sommeil en moins, après les textes et les dessins, il ne restait que la poésie pour se plaindre !

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