A vous tous…

FF406A25-89B6-4538-9128-7647F2A19511Merci d’etre toujours là après 3 ans de blogging ! Une seule résolution pour 2020…continuer !

Nous en profitons pour vous présenter les nouvelles venues dans la famille : Bella et Réglisse !

Nous vous souhaitons une merveilleuse année 2020 !

Amelie and co!

Les héros du quotidien…

6A76B8A6-4560-4ADD-9FDA-55342842D02EDernièrement, je me faisais cette  remarque. Je rentrais tranquillement chez nous tenant à bout de bras la petite endormie, qui maintenant qu’elle a quatre ans est somme toute plus difficile à porter sur longue distance. Mais j’ai tout donné, et je suis allée jusqu’au bout de ma résistance pour ne pas la réveiller.

Tout ça pour dire, qu’il m’est revenu ces souvenirs, ces souvenirs d’actes purement héroïques qui peuvent arriver quand on est parent. Et je ne parle pas de nettoyer la morve de nez avec ton T-shirt quand tu n’as pas de mouchoirs, ou de lécher la sucette tombée malencontreusement dans la poussière … non, non, je parle d’actes à la limite du surnaturel.

Je me souviens de cette tempête de neige, en 2011 : j’étais apparemment dans l’impossibilité de quitter mon lieu de travail pour rejoindre mon domicile. Ma fille ainée était à la crèche, et quelqu’un devait forcément aller la chercher. Autrement, elle aurait passé la nuit là-bas, c’est certain. Et dans l’angoisse de l’abandon (mais non je n’exagère pas)  Et je ne pouvais l’envisager.

Il fallait qu’on y aille tous, que l’un d’entre nous ait une chance d’arriver. J’ai donc appelé mes parents en catastrophe, qui pourtant n’habitaient pas si loin…qui se sont retrouvés très vite bloqués eux aussi et mon mari à qui j’ai préconisé de partir du bureau le plus tôt possible, pour tenter de rejoindre notre enfant. Mes parents, ayant fait deux cents mètres en deux heures, ont dû faire demi-tour.

Il m’a fallu plus 2h30 pour rejoindre la crèche (habituellement à une heure grand maximum de mon lieu de travail), en bravant les éléments, me battant (au sens littéral) pour obtenir une place dans l’unique train qui quittait la Défense (ceux qui savent, savent…) , et marchant dans la neige qui m’arrivait au genou dans un paysage d’apocalypse (heureusement que j’avais prévu les bottes) La neige qui tombait dru était trop lourde, des poteaux électriques avait chuté sous le poids. Pas une âme qui vive dans les rues balayée par le vent. Je suis arrivée à la crèche, mouillée, épuisée, transie. Pour repartir avec mon précieux chargement dans les bras, et rentrer à la maison, toujours à pied, emmitouflée dans mon écharpe Je me souviens que cet environnement, si silencieux, était tellement angoissant, que Julie s’est immédiatement mise à pleurer. Mon mari lui a réussi à rentrer, mais 5 heures plus tard.

Il y a eu cette fois, où je savais Julie en difficulté. en moyenne section de maternelle : elle se faisait harceler. J’étais au bureau, il était 15h30, un sentiment étrange m’a envahie. Mon instinct maternel a pris le dessus : il FALLAIT que j’aille la chercher. Je me suis éclipsée, discrètement. Je suis arrivée alors qu’elle était déjà en route pour la garderie (forcément, je n’avais pas anticipé…). Quand elle m’a vue, elle a bondit, et a couru vers moi et m’a serrée très fort. Elle m’a dit, « merci maman de m’avoir entendue. Tu es venue me chercher !! ». C’était vibrant d’émotion (j’en ai presque pleuré). Oui quelque chose en moi a entendu cet appel au secours…

Et puis cette fois-là. J’avais Charlène emmené à la piscine de la résidence. L’heure de fermeture de la piscine approchant, le maître-nageur commençait à rentrer les transats, j’ai donc dit à Charlène que nous devions rentrer. Je lui ai enlevé ses bouées, qui n’avaient pas servi, elle a pris sa serviette préférée pour se faire une cape. Nous avons enfilé ses petites sandales, et moi je me suis rhabillée, et préparée à partir. J’ai pensé à ramener mon transat, je tenais, d’une main le sac de piscine, de l’autre le transat à ranger, et Charlène marchait à côté de moi, sa serviette formant une cape.

Il a suffi d’une fraction de seconde : aveuglée par la serviette, Charlène est tombée dans la piscine. Sans bouée. Avec la serviette sur la tête.

J’ai hurlé à la mort, façon crise d’hystérie, ce qui a vraisemblablement alerté les autres usagers de la piscine (et le maître-nageur aussi…) je me suis jetée à l’eau pour secourir mon enfant. J’ai jeté mon sac et mes tongs et plongé tout habillée, mon cerveau réfléchissait très vite, il a calculé l’élan et le plongeon à faire pour ne pas atterrir sur mon enfant, mais ne pas être trop loin non plus pour l’aider le plus rapidement possible. Le maître-nageur est arrivé en courant et m’a aidé à sortir Charlène toujours empêtrée dans sa serviette.

J’ai été plus rapide que lui sur ce sauvetage…c’est normal car je suis SA mère.

Bon, et enchaîner une journée de boulot avec moins de deux heures de sommeil au compteur…on en parle ? Surnaturel ça aussi…non ?

Joyeuses fêtes à tous !

Amélie Jeanne.

Mes trucs et astuces pour gagner en visibilité sur Instagram

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Cela va faire 4 ans que je tiens ce blog et à peu près 3 ans que j’ai créé un profil Instagram. Sous @ameliejeanne, je partage parfois des photos, des vidéos, en plus de mes dessins.

A force d’utilisation j’ai fini par comprendre, par-ci, par-là, ce qui plaisait à l’algorithme, et ce qui ne lui plaisait pas. Je tiens à rappeler que je ne suis pas une professionnelle des réseaux sociaux : cet article ne donne que mes impressions générales liées à son utilisation.

Quel que soit le compte que vous démarrez sur instagram, la base reste de publier des contenus qui intéressent les gens, et qui leur donnent envie de vous suivre (bah oui …). Sans cela, n’espérez pas devenir une star des réseaux sociaux, en ayant publié 5 photos de vous et en demandant à tout le monde de partager votre compte.

Choisissez votre ligne éditoriale et tenez-là (décoration, cuisine, humour, lifestyle, voyage etc…). Le follower a ses habitudes, et n’aiment (surtout) pas en changer… (donc si vous avez deux passions il vaut mieux créer 2 comptes Instagram). Et si vous souhaitez voir vos statistiques, il faut un compte professionnel. Lire la suite

Ces brouillons d’articles…qui verront peut-être le jour…

Cela fait longtemps que je n’ai pas écrit par ici….Je profite de la proposition de cecilia acidulée : participer à un tag ( (les tags se font rares, ces derniers temps, depuis la triste disparition d’Hellocoton) sur les brouillons d’articles qui ne verront (peut-être) pas le jour et expliquer pourquoi…et chance pour toi lecteur assidu de mon blog, si l’un de ces brouillons te plait je publierai quand même l’article en question….

Voici la liste :

Comment j’ai réussi à booster ma visibilité sur Instagram : au fur et à mesure de mon utilisation, j’ai compris quelques trucs par ci par là, et je voulais en faire un article, pour aider peut-être d’autres utilisateurs. L’article est presque prêt, dans ma tête, mais pas par écrit, hum…

Les Héros du quotidien : cet article est presque terminé, il raconte comment de temps en temps, nous parents, avons des super pouvoirs pour sauver notre progéniture d’un danger imminent. Je ne l’ai pas publié, car ce n’est pas forcément drôle, et me rappelle au final des souvenirs pas forcément très heureux.

Mes trucs et astuces pour réduire ma consommation de plastique : C’est un sujet qui m’obsède  en ce moment. Je ne l’ai pas publié car, à mon avis, j’ai encore des efforts à faire là-dessus. Perfectionniste moi? jamais….

Quand les enfants ne dorment pas : est un article ou plutôt une réflexion sur mes mésaventures nocturnes, ce qui a marché / ce qui n’a pas marché avec mes deux filles. Il est presque fini, mais au final, j’ai laissé tomber. Pour moi aujourd’hui heureusement tout ça : c’est du passé.

Allez qui veut un article? Lequel auriez-vous envie de lire?

Amélie Jeanne François.

 

 

 

 

Soledad est passée par là !

D40AC4B2-ABBD-4A25-8981-5E9F13242CBEJe suis joie !

Forcément, vous connaissez ses dessins. Son talent, son humour ont fait d’elle une illustratrice et un auteur incontournable de la littérature jeunesse. Les plus grands collaborent avec elle. Elle est pour moi un exemple à suivre. De mon point de vue, son trait ses graphismes et ses couleurs ont amené une petite révolution dans le monde de l’illustration. Je trouve qu’elle a su casser les codes, et proposer quelque chose à la fois différent et universel.

Au-delà d’être une artiste talentueuse, c’est également une maman qui m’a donné un peu de son temps pour répondre à mes questions.

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Avec cette nouvelle ère du numérique, travaillez-vous toujours « à l’ancienne » ou utilisez-vous aussi l’ordinateur ? Quel est votre outil préféré ? (moi, je parie la plume !)

SB : « Je commence souvent par un croquis dans un cahier, au crayon noir, au feutre, stylo, bref, ce que j’ai sous la main. Je retravaille ensuite le dessin sur Photoshop. Photoshop me permet d’utiliser des claques pour améliorer le dessin, replacer une tête, ou corriger une main… Ce que je préfère c’est le petit dessin, une capture de ce que je vois, un instantané, s’il est au stylo, il est plus joli, plus délicat qu’au feutre.

Vous écrivez et illustrez des livres pour enfants, collaborez avec des grandes marques, avec les magazines féminins, quel est votre rythme de travail quotidien ? 

SB : « Je travaille non-stop, même quand je me pose pour prendre un thé, le cerveau continue de travailler. Mais ce n’est pas vraiment du travail, il y a une grande partie de plaisir, c’est pour ça que c’est difficile d’arrêter, ça stimule même. »

Vous arrive-t-il de manquer d’inspiration ? Si cela vous arrive, que faites-vous pour la retrouver ?

SB : « Comme je travaille seule à mon bureau, parfois je tourne en rond. Pour trouver des idées, je vais faire un tour dans la rue, je traverse des ponts, je regarde la Seine couler, je vais prendre un thé en terrasse, je laisse traîner mes oreilles ou encore je vais me balader dans un musée. C’est très important de se ressourcer, sinon les idées deviennent pauvres. »

Quel projet vous a le plus marqué ? 

SB « Quand j’ai eu rendez-vous avec Grégoire Solotareff, très grand illustrateur mais aussi éditeur à l’école des loisirs (Loulou et Compagnie) pour lui présenter le « Livre des Bruits ». C’était très impressionnant de montrer son travail à quelqu’un qu’on admire, et qui trouve que mes dessins et mes idées sont bien. »

Quel est selon vous la voie royale pour devenir Illustrateur ou illustratrice ? 

SB : « Il n’y a pas de voie royale, on doit réussir à contacter les gens pour montrer notre travail. Ou l’envoyer aux comités de lecture dans les maisons d’éditions. Il faut dans un premier temps, aller en librairie, regarder les livres qu’on aime bien, chercher les éditeurs de ces livres. C’est mieux d’envoyer son travail, dans les maisons d’éditions qui nous correspondent.

Y-a-t-il eu des moments ou des rencontres, déterminants dans votre carrière ? 

SB : « Quand j’ai commencé à travailler pour le magazine ELLE Quand une éditrice de chez Marabout a repéré mes illustrations dans le magazine Elle et que nous avons créé ensemble la collection « les paresseuses ».Ma rencontre avec Solotareff. Quand Sarah du concept store Colette, m’a prise dans sa « team » d’artistes. »

Si vous n’aviez pas fait ce métier, lequel auriez-vous choisi ? 

SB : « Je n’étais pas très douée à l’école, donc cela ferme beaucoup de porte. Et quand je vois le plaisir que je prends au quotidien, il m’est difficile d’imaginer un autre métier. Mais celui de psychologue est assez attirant, de pouvoir rentrer dans le cerveau des gens, dans leurs souvenirs pour les aider à se rééquilibrer, à devenir heureux.»

Quels conseils donneriez-vous à un illustrateur ou une illustratrice débutante ?

SB : « La première chose et de savoir dessiner, de prendre des cours de dessins, pour comprendre et intégrer le corps humain, les proportions et son fonctionnement. Pour trouver son style, il faut passer par un stade assez pénible, besogneux : répéter à l’infini un dessin qu’on a fait qu’on trouve bien, pour l’intégrer et pouvoir dessiner n’importe quoi de la même façon. Il ne faut surtout pas s’inspirer d’un illustrateur qu’on aime bien, sinon, on copie ses défauts. Certains illustrateurs vont exagérés un mouvement, une partie du corps, une expression, et en le copiant, on copie une mauvaise façon de faire, mais qui à lui, lui convient parfaitement.»

Merci Soledad pour ton temps et tes conseils.

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Quelques publications en tant qu’auteur / illustratrice:

  • Trop de chance Gabi, École des loisirs, 2018.
  • Vive la vie Gabi, École des loisirs, 2018.
  • Bart is back, Denoël, 2016.
  • L’Iliade et l’Odyssée, École des loisirs, 2015.
  • Restons calmes !, Casterman, 2010.
  • Le Livre des bruits, Paris, École des loisirs, 2004. (ISBN 2-211-07422-7)
  • Le Livre des cris, Paris, École des loisirs, 2005.

Vous trouverez toutes ses références sur son site https://www.soledadbravi.com

 

Amélie Jeanne