Il est de coutume de dire…Un déménagement c’est une épreuve pour le couple. Finalement pas tant que ça, non, l’épreuve pour le couple, à mon avis, c’est l’armoire qui s’appelle PACEM dans le magasin de meubles à monter soi-même, Möbler.
Comme tous les couples modernes et jeunes d’aujourd’hui, la solution rangement simple pratique et pas chère est suédoise. L’enseigne Möbler vous propose de mieux ranger et d’organiser votre vie.
Déjà première étape, acheter la bête. L’armoire PACEM porte très mal son nom (paix en latin, pour ceux qui n’auraient pas été, comme moi, une traumatisée des cours de latin de madame Lambert, à mon avis Lourdem, Foirem ou Encombrem serait mieux approprié).
Le rayon armoire, pardon, « dressing », est noir de monde (c’est la promo de la semaine) Après avoir fait la queue pour commander l’armoire, il faut la remplir avec des accessoires de rangements ; il faut se décider (attention…) entre un range pantalon, un range chaussure, un range fourre-tout (tiroirs), un range cravate, des étagères et les portes, bien sûr (coulissantes ou non). C’est en général dans ce rayon que les couples se disputent, entre et la femme, qui rien à faire, veut son dressing…et l’homme qui martèle que le colis ne rentre ni dans la voiture, ni dans l’appartement.
Nous avons donc commandé les 6 caissons PACEM (4 caissons de 1 mètres et 2 de 50), et heureusement pour moi, de 50 centimètres de profondeur (parce qu’il y a plus large, donc plus lourd). Chéri, lui a décidé de louer un camion pour emmener tout cela à moindre frais à la maison.
« Mais amour, pourquoi ne pas prendre le service livraison ? »
« Parce qu’il faut ranger tout de suite, c’est d’ailleurs le concept de la marque », me dit Chéri en détachant bien tous les mots pour être sûr que je comprenne bien.
Une fois les contenus pris au libre-service (pour ceux encore disponibles, car apparemment, ils sont en rupture de stock chez Möbler). Les cartons commandés, il a donc fallu charger les colis dans le camion. Et les décharger à la maison….
Le problème s’est vite fait sentir : d’abord notre nouveau chez nous c’est piéton…pas de possibilité pour se garer en bas de chez soi. Il faut donc donner de sa personne pour porter les cartons jusqu’à l’immeuble, pour s’apercevoir que Pacem ne rentre pas dans l’ascenseur…je vous laisse imaginer moi qui suis archi nulle pour reconnaitre spontanément ma droite de ma gauche (oui c’est pareil avec horizontal/vertical et est/ouest), l’état de nervosité de Chéri qui porte à bout de bras les paquets pendant que je vais dans la direction opposée à celle de la logique masculine… ….une fois les colis remisés à la cave (parce que le camion se loue à la demi-heure, il faut donc se dépêcher pour décharger), il faut monter au sens propre du terme lesdits paquets jusqu’au deuxième étage par les escaliers. Ce n’est pas njut njut que tu te dis, c’est plutôt zut et zut !!
Les deux premières Pacem furent assemblées sans soucis majeurs par Chéri, maitre ès tournevis électrique. Ce fut plus dur pour les deux autres Pacem destinées à remplir le placard de l’entrée (oui, on a mis des armoires dans une armoire, c’est tout à fait normal).
La première s’est désagrégée au premier essai de levage. Et la deuxième a failli embarquer le plafond. Sous l’effort, ce n’est plus zut et zut mais bien plus grave ce que tu balances pour te calmer les nerfs !! (L’enfant a été éloigné durant les travaux, c’est pour ça que les jurons peuvent sortir plus librement…). Finalement au prix de gros efforts (et ça m’a laissé des traces, cette histoire, dont un torticolis qui a duré 15 jours), nous avons réussi.
Sauf que Chéri n’a pas pris le bon modèle de charnière pour les portes. Et qu’il faut y retourner rendre un range-chaussures, et reprendre au passage une ou deux étagères.
Finalement ce n’est pas un aller-retour mais bel et bien huit au compteur aujourd’hui que tu es obligé de te taper pour monter ta rognotudju d’armoire Pacem.
Je compati de tout cœur j’ai mis 4 jours a monter une table de nuit alors j’ose pas imaginer un dressing !
[…] Et voilà. J’espère que cette série d’article t’a plu. Si tu en veux encore, tu peux relire la suite, déjà publiée sur le blog avec PACEM. […]