ça-me-la…

Je profite de mes derniers jours de congé parental pour ranger chez moi et chez ma mère.

Je suis assez contente des nouveaux aménagements que j’ai fait dans notre appartement. Néanmoins je trouve que les jours raccourcirent et je vois arriver avec effroi la fin de cette parenthèse bénie. Je me suis donc imposé un calendrier militaire avec tout ce que je souhaite terminer avant de retourner travailler. Vendredi, jour où j’ai prévu d’aller chez ma mère j’apprends qu’elle ne sera pas disponible avant 13h. J’ai donc le temps, enfin je pense, d’aller faire un tour au magasin de meubles pour prendre des boites de rangement, et être de retour pour ma visite médicale, en début d’après-midi. Il faut dire que je suis allée chez ma copine Annick qui m’a montré son sous-sol rangé au carré, et ça m’a donné des idées, et la motivation de trier les fringues de Julie entassées dans un placard chez ma mère. Histoire de retrouver facilement des vêtements à la bonne taille pour Charlène.

C’est donc pleine de bonnes résolutions que je me dirige en vitesse au magasin, avec un petit sandwich, pour aller chercher les boites.

Les boites ont un petit nom et elles s’appellent çamela. J’en prends cinq, avec les couvercles, et j’en profite pour racheter des torchons, des éponges et des petites boites en carton. Coup d’œil à ma montre c’est bon j’ai juste le temps d’avaler mon sandwich et de filer au rendez-vous. Je passe à la caisse où il faut scanner soi-même les articles. Bref une fois mes articles scannés et payés, j’empile les boites pour les amener à la voiture.

C’est alors, qu’une dame, préposée à ces fameuses caisses, me bloque le passage. Elle me demande : « vous allez faire un deuxième ticket ? » Je la regarde étonnée, et je lui dis que non, j’ai payé tous mes articles.

Elle me répond : « dans ce cas, madame, nous avons un problème ».

Encore plus étonnée, je réponds : « ah bon ? Et lequel ? »

« Vous avez 15 articles, et vous n’en avez payé que 10 ».

Je la regarde, de plus en plus interloquée, et je recompte mes articles. Selon moi il y en a bien 10.

« Non, madame, 15 !!! »

Je lui dis que je ne comprends pas.

Sur ce, elle appelle la sécurité.

Tout à coup, illumination : « Etes-vous en train de me dire que il faut payer les boîtes et leurs couvercles séparément ? »

« Madame, je ne peux plus rien pour vous ».

Arrive l’agent de sécurité. La préposée au caisse, sur un ton accusateur exige :

« Emmenez madame pour payer les articles manquants !! »

Bref, je suis rouge de honte et déconfite, et je bredouille à l’agent que jamais je n’ai voulu voler quoi que ce soit, et que ma logique personnelle est en cause, puisque cela ne me viendrait pas du tout à l’esprit de vendre une boîte sans son couvercle !

L’agent est sympa, souriant, il me dit de ne pas m’inquiéter : ça arrive.

Il me pilote vers la caisse centrale, ou je rebredouille que je ne l’ai pas fait exprès, mais à vrai dire, les filles de la caisse n’ont pas l’air de considérer cette histoire grave, et me font tout simplement payer les cinq boites (parce qu’en vrai, du coup, je n’avais payé que les couvercles…)

Bon, les boîtes ET leurs couvercles dûment payés, c’est alors que je réalise qu’il y en a une de cassée. Flûte !

L’heure tourne et je vais être en retard. Les caissières m’ouvrent une barrière et me disent d’aller en chercher une autre. Scrogneugneu, c’est bien sûr à l’autre bout du magasin.

Résultat des courses, je suis arrivée en retard à mon rendez-vous, et bien ça-me-la reste en travers de la gorge, cette histoire…..

Et le comble : ces boîtes ne ferment pas, il faut acheter, en plus, leur système de fermeture…

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