Comment j’ai (presque) fêté Halloween

Depuis que je suis blogueuse, j’ai bien vu que pour certaines d’entre elles (avez vous vu le blog de Miss Texas ?) Halloween est une fête à ne pas rater. Bonbons, déguisements, décoration en tout genre…mais en ce qui me concerne, j’ai beau faire quelques efforts, je suis hermétique. Mais vraiment. Au grand dam de Julie qui du haut de ses huit ans, est à fond dans le concept, ce que je peux comprendre. J’ai donc acheté quelques décorations, quelques serviettes de table thématique et un ou deux paquets de bonbons. Point à la ligne.

Il fallait de toute façon que je prépare notre départ en week-end, dans une petite station balnéaire que j’affectionne. Arrivés à destination, je suis quand même passée au syndicat d’initiative pour faire plaisir à Julie et voir si potentiellement il y avait quelque chose de prévu pour Halloween. Et je n’ai pas été déçue : depuis quelques jours, une chasse aux clefs était organisée. Les clés étaient cachées dans les vitrines de certains commerçants partenaires. Une bonne soixantaine, disséminées dans toute la ville. Autant dire pour Julie, la perspective d’une telle chasse au trésor a rempli ses yeux de petites étoiles. Et la perspective de faire cela avec elle, m’a ravi également. Sauf que le challenge était conséquent et trouver toutes ces clés avant 17h00 le soir, en commençant le jour même vers 10H30 me semblait difficile.

Il y a une chose que je ne peux supporter dans la vie (à part les araignées et l’hypocrisie, évidemment), c’est de lire la déception dans les yeux de Julie. J’y ai donc mis tout mon cœur et nous avons roulé avec Charlène dans sa poussette dans toutes les rues concernées par cette chasse aux clés. Julie était aux anges. Mais forcément nous avons dû faire une pause, pour le déjeuner.

Puis nous somme reparties à la chasse aux clés, choupinou parfois dans sa poussette, parfois à pied (à son âge, on veut participer). Mais je voyais au fur et à mesure les heures passer et le temps restant s’amenuiser. Parce que cette chasse aux clés n’était que la première partie d’un grand jeu d’halloween qu’il fallait valider avant de pouvoir passer à la deuxième.

Heureusement pour nous, un vieux monsieur, pour passer le temps, faisait lui aussi cette chasse aux clés, et m’a donné beaucoup  quelques réponses. J’en ai quand même gardé quelques-unes à trouver, histoire qu’elle ne se sente pas spoliée de sa chasse. Et c’est victorieuses que nous avons validé cette première phase, après 3 heures de chasse acharnée.

Pour la deuxième partie, c’est chéri qui a emmené Julie faire les activités comme plonger ses mains dans les bols de nouilles chaudes. Comme j’étais un peu triste de ne pas avoir prévu de déguisement pour Julie (autoflagellation…), j’ai sorti mon crayon khôl et lui ai dessiné un maquillage effrayant de tête de mort (et rien à faire, je la préfère très largement déguisée en fée ou  en mignon petit lutin)

Pour la dernière étape, j’ai repris le relais en laissant Charlène cette fois, et l’ai accompagnée (bravement…) dans une boite de nuit pour l’ultime étape du jeu, le tirage au sort des gagnants. Après plus d’une heure d’attente avec d’autres parents au bord de la crise de nerf, la récompense enfin (tous les enfants avaient un lot). A l’annonce de son nom, Julie a bondi de joie. Et mon cœur aussi.

Puis nous avons couru toutes les deux pour rentrer au plus vite dans notre appartement, où tout nous attendait pour l’apéro !

Comme Julie n’avait pas pu faire la quête aux bonbons (pas de déguisement, pas de bonbons…autoflagellation X10…), chéri avait prévu quelques paquets.

Et je crois bien que c’est moi qui ait mangé tous les dragibus…

bon et bien voilà – acte 2…

ah la la, mes chers lecteurs (au moins 10!) avec la reprise, je n’ai pas beaucoup le temps de bloguer. Je vous sens fébrile à l’idée de lire cet acte 2 du drame de mon déménagement.

Je suis super sympa, le voilà (je me suis levée tôt exprès….).

Acte 2

Alors voilà où vous en étiez resté avec l’acte 1 : 16h00 mon taxi arrive, c’est mortifiée que je laisse ma femme de ménage et Chéri au milieu du tas de merdier du salon….si vous voulez le relire c’est ici : Bon et bien voilà…).

20H00, mon mari ne répond plus au téléphone, je suis obligée d’appeler ma femme de ménage pour avoir des nouvelles. Elle m’explique que non, ils n’ont pas fini mais qu’ils sont en train de remplir la cave avec mes affaires (cave que Chéri avait mis 2 jours à vider…).

Chéri, homme formidable, a fini sa journée à 1h00 du matin. Ma femme de ménage l’a courageusement assisté jusqu’à 22 heures (courageuse, car je pense qu’elle sait très bien qu’il veut lui dévisser la tête…).

Lyon super visite, la délégation sympa, pas de souci majeur, si ce n’est ma très haute culpabilité (et du coup ce n’est pas très poli pour les personnes de la délégation qui me l’ont fait remarquer…). Retour à Paris le lendemain, passage éclair chez belle-maman pour récupérer Julie et Chéri. Arrivée maison de ma mère à moi (où nous allons vivre en attendant que notre nouveau chez nous soit rénové), une pyramide de trucs et bidules trône au milieu de son salon (heureusement pour nous, elle fait une retraite pour être plus zen, d’ailleurs ça tombe très bienelle aura de quoi pratiquer quand elle reviendra).

Pendant que Chéri reconnecte son ordinateur en réclamant son dîner…pas de souci d’une main je touille les patates, de l’autre je rentre les codes de la box. Puis nous devisons tranquillement sur la couleur du futur plan de travail de la cuisine. Je range la maison jusqu’à minuit (mais comment a-t-on pu engranger une telle quantité de trucs ???). A force de vivre dans ce tas, je ne le voyais probablement plus….

Bref arrive l’heure du coucher…. « Mais où sont mes affaires ? Ben, dans la cave de l’ancien appartement ! » Répond Chéri.

Donc j’ai en tout et pour tout : 2 culottes (-1 à cause de Lyon), 1 brosse à dent, un bas de pyjama, et un pantalon… pour deux mois. Et une paire de baskets pour aller bosser….Ouais !

Et pire du pire, ce soir, je finis de vider l’appart avec un copain (recruté sur le tard, mais je devais bien ça à Chéri qui n’en peut plus), mais….je n’ai pas les clés de la cave….

***

La suite bientôt.

Et aujourd’hui tout recommence…

Mais mais mais, que se passe-t-il ? Amélie Jeanne n’a rien publié ces jours-ci ! Oui c’est vrai j’ai un peu déserté pour un moment les réseaux sociaux …

Je vous ai manqué ?

J’ai accouché l’année dernière d’une merveilleuse petite Charlène, née malheureusement avec un RGO (reflux gastro œsophagien pour les chanceux qui ne sont pas intimes avec ce truc). Autant dire que, quand elle est née, je n’ai pas beaucoup dormi.

Et puis j’ai repris le travail, avec plaisir car je suis une droguée du boulot. Je suis une passionnée, et je me suis toujours investie à 200 %. Soirs et week-ends si besoin. J’ai toujours considéré les arrêts maladie inutiles, et les congés maternité beaucoup trop longs (bon je tiens à vous rassurer dès maintenant, j’ai changé d’avis depuis…mais le chemin fut long)

J’ai repris le travail mais mon bébé ne faisait pas ses nuits. Déjà, c’était difficile. Et rester performante, avec deux heures de sommeil au compteur n’est pas chose aisée. Les petites fautes d’inattention ont commencé. Les bêtises, les oublis, les petites chutes.

Puis j’ai commencé à pleurer. Pour un rien. Incompréhensible.

Je suis allée voir, sur les conseils de mes amis inquiets, la psy du travail qui m’a dit : « vous faites un burn out. Il vous faut deux mois d’arrêt de travail pour vous reposer ».

Hein ? Mais non !

J’ai continué à gérer mon quotidien, mes enfants, mon boulot. Les grosses fautes sont arrivées, les chutes plus graves, et un accident de voiture. Et tout à coup, je me suis retrouvée incapable de faire les devoirs de CE1 de ma fille ainée. Ou de me souvenir de mon code de carte bleue (grand moment de solitude).

Le médecin du travail, inquiet, a préconisé un arrêt de deux mois (il faut dire que j’avais une entorse, un lumbago, des migraines, et des douleurs articulaires aigues, et j’avais du mal à cacher tout ça)

Deux mois d’arrêt ? Non mais ça ne va pas non ?

Mon chef a fini par venir me voir, et m’a renvoyée chez moi en me disant de me reposer. Et de me reposer longtemps. C’est ridicule, je m’en rends compte aujourd’hui, mais je l’ai pris sur le moment comme un échec personnel.

Je suis arrivée chez mon médecin traitant qui (sans surprise…), a prescrit un arrêt maladie de deux mois (fermes…). J’ai accusé le coup dans son cabinet (« Quelqu’un a un lexomil pour Mme Frençois ? »)

Au bout des deux mois révolus, j’ai voulu retourner travailler, notamment parce que j’avais une super mission prévue en Afrique et que je voulais ab-so-lu-ment y aller (tant de projets en cours…). J’en ai parlé à mon médecin traitant, qui voyant mon état physique proche du délabrement (perte de poids considérable, hécatombe capillaire, cernes décamétriques) et ma grande envie d’aller en mission 15 jours dans un pays au bord de la guerre civile, m’a envoyée chez un psychiatre.

Tout ça, c’était il y a 6 mois. Oui cela fait 6 mois maintenant que je suis en arrêt maladie. Et il y a les points positifs d’avoir été sévèrement burnée (ah ah ah, oui je sais c’est nul, même mon humour est fatigué).

J’ai pu remettre mon jean préféré (celui d’avant mes grossesses), qui sédimentait au fond de mon placard depuis des années (on garde toujours espoir de remettre un jour son jean préféré).

J’ai commencé le solfège et le chant lyrique, et j’adore ça.

Des années que mes textes étaient dans mon ordinateur, ils fleurissent à présent sur mon blog. Moi qui ne connait rien à rien au monde informatique. J’ai retrouvé le goût de l’écriture, et du dessin. Et surtout j’ai eu du temps pour faire tout ça.

Au fil du temps, je me suis habituée à rester chez moi, et j’ai retrouvé le goût de faire des choses pour moi, j’ai renoué avec mon côté artistique, j’ai été là pour mes enfants, mon chéri…et petit à petit, j’ai perdu l’envie d’aller travailler.

Je suis donc retournée voir mon médecin pour lui dire que j’étais guérie, car je voulais rester chez moi.

J’ai tout de même repris hier le chemin du bureau. J’ai revu les copains avec plaisir, j’ai rebranché la boite mails. Les projets que j’aurai à gérer sont nouveaux et intéressants, et ça donne envie, c’est vrai.

Je reprends à mi-temps. Pour recommencer doucement. Et pour trouver un nouvel équilibre, celui où je prendrai, je l’espère  le temps de faire des choses que j’aime et de prendre soin de moi.

Alors je serai toujours là sur le blog, mais peut-être un peu moins productive. Mais c’est pour la bonne cause. J’ai fait de très belles rencontres sur la blogosphère. Vos commentaires, vos likes et nos échanges m’ont permis d’aller de l’avant. Merci à vous.

Aujourd’hui tout recommence, mais pour moi rien ne sera comme avant.

Ça, c’est Julie tout craché …

Julie : « Maman il faut trouver un animal à présenter pour l’école ».

Moi : « N’importe lequel ? »

Julie : « Oui, qu’est-ce que je présente ? »

Moi : « Bah, un ver de terre ? »

Julie : « Un annélide ? pourquoi pas… »

Moi : « heu… » (Petit tour sur internet : les Annélides sont des animaux protostomiens métamérisés vermiformes, autrement dit des « vers », mouais…).

 

La harpe

Julie après avoir longtemps tergiversé avec ses cours de découverte de la musique, a donc finalement choisi son instrument pour l’année prochaine, la harpe. Evidemment….

Je suis allée l’inscrire à l’école de musique, pendant que Chéri était en mission. Nous nous sommes rendues toutes les deux au secrétariat. La secrétaire a félicité Julie d’avoir choisi un si bel instrument. Et m’a expliqué que pour progresser, il fallait que Julie puisse s’entraîner à la maison.

« Ah. Heu il faut que j’achète une harpe ?? »

« ce serait mieux, mais je vous préviens une harpe coute 10 000 euros »

« heu…. »

« mais elle va commencer sur une harpe celtique que nous pouvons vous louer si vous voulez »

« ouf, oui cela m’intéresse, une harpe celtique, c’est une toute petite harpe ? »

« elle est plus petite, enfin vous verrez… »

Bon.

J’ai donc appelé Chéri alors en plein passage douanier à l’aéroport de Johannesburg, et donc un peu pressé….

« Chéri, Julie va faire de la harpe l’année prochaine, mais….une harpe c’est 10 000 euros.

« combien ?? »

« 10 000 euros »

« combien ?? »

« 10 000 euros »

« Tu as dis 10 000 euros ??

« oui »

« Bon ben tu as dis non j’espère ! On ne va pas faire un emprunt pour qu’elle s’amuse avec une harpe ??? »

« Chéri il faut rester constant. Elle devait choisir un instrument, elle l’a choisi, nous assumerons. Nous pouvons en louer une pour commencer, pour 15 euros par mois »

« C’est déjà plus raisonnable, bon on en reparle à mon retour ».

Je suis certaine qu’elle va aimer cet instrument, quelque part, ce choix lui ressemble.

Bon, après j’ai vu à quoi ressemble une harpe celtique et j’ai fait un constat : ça ne rentrera jamais dans la voiture…

Affaire à suivre…

Les petits trucs qui me font sourire :

– L’expression « cul et chemise » pour deux potes. Marrante non ? Quand on y pense vraiment…

– Le rire de mes enfants très communicatif

– Le dentifrice pour homme (pourquoi avoir sexué ce produit ? A quand les cotons tiges pour homme ?)

– La crème hydratante dont la publicité vante que vous avez l’air d’avoir dormi deux heures de plus (ah ah ah ah ah ah ah – en fait pour avoir l’air d’avoir dormi deux heures de plus, il faut dormir deux heures de plus. Avec ou sans crème).

– Julie imitant le cacatoès. Très très belle imitation

– Ma douce et magnifique Charlène, et son épi indomptable.

– La certitude que les autres ne font pas mieux que moi. Ils font juste semblant.

Pour mes « amis » Facebook…

– Non, je ne suis pas célibataire (as-tu remarqué, ami Facebook, que je publie des chroniques sur ma vie de famille ?) Si toi pas comprendre : moi en couple avec Chéri.

– Non, je ne suis  pas à la recherche d’une relation extra-conjugale. Ni d’expérience « intéressante », j’ai deux enfants c’est assez pour pimenter mon quotidien.

– Ah désolée, je ne suis pas lesbienne, dans une autre vie peut-être. 
– Non, je n’ai pas 100 euros à donner pour dépanner. Oui je sais je suis rapiat. Quoi ta mère est malade? Ben la mienne aussi. 
– Arrête de me demander des photos. C’est inutile, je suis moche. 
– Ah non non non, je ne mets pas de j’aime sur les pages sado-maso. Ce n’est pas la peine de m’y inviter.
– Arrête d’insister, je n’achèterai pas ta méthode pour maigrir, moi et mes capitons c’est une histoire d’amour.
– Et pour mes « vrais » amis Facebook : merci d’avoir aimé ma page !

Une journée avec Choupinou

3h00 du matin, Choupinou en larmes, et frissonnante de fièvre annonce que je vais fort probablement rester avec elle toute la journée à la maison. Un petit coup de paracétamol, un gros câlin, et un bib et ça va tout de suite mieux pour Choupinou, mais moi, je suis incapable de me rendormir.

7h00- Le réveil sonne, il faut préparer la grande pour l’école, je suis en mode zombie, je me prépare du café.

8h10- Je demande à Chéri d’amener Juju à l’école, car moi je suis coincée avec Choupinou. Et je suis toujours en pyjama ce qui complique un peu les choses.

9h00 Choupinou explore le monde, arrache les pages des revues, et sort les mouchoirs des boîtes à mouchoirs pour les déchirer un par un, sa grande passion du moment.  Puis lèche avec délectation sa chenille musicale, qui me fait « cui cui » dans les oreilles depuis 1 heure (oui c’est une chenille qui fait cui cui, c’est comme ça, il ne faut pas chercher à comprendre), et dont j’ai furieusement envie d’enlever les piles….

10h00- Choupinou fait enfin la sieste, il faut dire que la pauvre a besoin de se reposer.  J’en profite pour me laver, m’habiller (avec un super pull acheté en soldes). Puis je me maquille. Choupinou dormant toujours, j’envisage de rectifier un peu ma coupe de cheveux, qui a des épis partout (vu que les cheveux que j’ai perdus après l’accouchement sont en train de repousser). Un coup de ciseau plus tard je me rends compte que coiffeur c’est un métier, et moi qui voulait gagner du temps en m’épargnant de longues minutes de domptage d’épis, je me dis que demain pour avoir une coupe potable, il va falloir que je me lève tôt. Ou que je mette un bandeau.

12h00- Choupinou se lève, j’essaye de lui faire avaler quelque chose, sans grand succès.

13h10- Nous nous mettons en route pour aller chercher Juju à l’école et l’emmener à la gym.

14h00- Une fois Juju déposée et en tenue, je me dirige vers Super Vite (ma superette de quartier) pour faire quelques courses (couches, lait en poudre, eau minérale, le kit de base pour bébé)

15h00- je dois retourner chercher Juju à la gym et je suis en retard. Choupinou s’est endormie dans sa poussette.

15h30- Je ramène les filles à la maison, et j’attends ma mère qui doit venir me donner un coup de main (parce que je dois un peu faire les courses aussi, et comme je suis avec Choupinou, je ne peux pas franchement me libérer pour aller remplir un caddie).  J’essaye de porter Choupinou dans son lit sans la réveiller, échec total. Elle ouvre les yeux et est bien décidée à (ré)explorer le monde.

16h00- Choupinou ne veut pas goûter, elle préfère jouer. Julie, elle, avale une boite de gâteaux en regardant des dessins animés. Je lui dis qu’il serait temps de réviser un peu pour son évaluation de demain (la lecture de l’heure).

16h30- Choupinou chouine. Il faut dire que vous avez subitement décidé de changer les piles de son petit camion qui fait « pouet pouet » et qui, en temps normal, l’amuse beaucoup, mais Choupinou, qui ne comprend pas ce soudain manque d’intérêt pour elle, s’accroche en pleurant à votre bas de pantalon, et voyant que ça ne marche pas, pratique le hurlement primaire au milieu du couloir.

16h45 – ma mère arrive, je pars avec Juju à son cours de musique et laisse Choupinou à ses bons soins. Choupinou me fait au revoir avec sa petite main. Juju déposée, je file remplir un caddie de courses de bouffe.

18h00- Je retrouve Juju et je rentre avec elle à la maison pour libérer ma mère. J’ai fait livrer les courses. Et j’ai acheté des lasagnes pour ce soir (rapport au besoin de mon mari de manger de la nourriture pour adultes>> voir mon article sur la sacro-sainte société de consommation).

19h30 – Choupinou ne veut rien manger. De guerre lasse, je lui donne un biberon avec un yaourt à boire dedans. Je sais qu’elle aime ça. J’en profite pour aider Juju à lire l’heure et lui dire que non, il n’y a pas 40 heures dans une journée (sauf dans celle de maman peut-être). Pendant ce temps, Choupinou engloutit son yaourt en moins de 5 minutes.

20h00- je tente de faire le repas, je mets Choupinou dans son parc, quand je la saisis, son petit corps fait bloup bloup, car elle a bu/mangé trop de yaourt.

20h10- J’ai de la sauce tomate sur mon pull tout neuf.

20h30- Chéri n’est toujours pas là, je fais manger Juju, qui finalement, ne mange pas grand-chose en fait. J’ai changé de pull, pour un autre, également acheté en soldes.

21h00 – Juju est couchée, le cartable est prêt, Choupinou, elle, s’attaque à la table basse.

21h10- Chéri rentre.

21h30- Choupinou ne veut pas dormir, et pleure (c’est normal, elle est fatiguée, et elle est malade). Avec Chéri nous tentons de lui faire prendre ses médicaments, + lavage de nez. Choupinou n’est pas coopérative et régurgite.

21h31- J’ai du vomi sur mon deuxième (et dernier..) pull tout neuf.

22h00- Choupinou s’écroule enfin, le nez enfoui dans son doudou. Je me dis chouette, je vais pouvoir regarder un reportage qui m’intéresse et qui démarre à 22h30. Juste le temps de me préparer (mettre mes pulls à laver, me brosser les dents, me mettre en pyjama).

22h29- Suis dans mon lit devant la télé ! Yes !

22h31- Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz